mercredi 16 décembre 2009

Quand l'intérim utilise le portage salarial pour s'affranchir de la loi !

Rappel : le portage fait l'objet de négociations débutées il y a 18 mois. A l'époque, les pouvoirs publics avaient confiés aux représentants de l'intérim la mission d'organiser l'activité de portage. Aujourd'hui, et bien loin de la lettre de ce mandat, les représentants de l'intérim continuent à nier les spécificités du métier du portage, et veulent obtenir un accord qui créerait un sous intérim et mettrait à mal le portage salarial !

A ce stade des négociations, le SNEPS (Syndicat National des Entreprises de Portage Salarial) s'indigne en particulier de deux constats.

- Pour le portage : Les salariés portés risquent de voir une dégradation de leur statut, alors que ces négociations devaient au contraire le sécuriser et leur apporter un cadre plus strict. 25 à 30 000 personnes en France bénéficient du statut de portés. Pour une partie il s'agit d'un choix, pour une autre, le portage s'est imposé après s'être vu refusé un CDI. Ces personnes font souvent partie des populations dites « discriminées » à l'embauche ; elles qui avaient trouvé un statut leur permettant d'avoir une activité professionnelle et une sécurité vont voir cette opportunité disparaître.

- Pour la branche intérim : Une dérèglementation pure et simple

Au fur et à mesure de ces négociations, la branche intérim cherche à s'affranchir de deux contraintes légales majeures qui la structuraient jusque là : les conditions de recours à l'intérim et la durée maximale des missions.

Une entreprise ne peut avoir recours à l'intérim que dans deux cas précis : accroissement temporaire de son activité ou remplacement temporaire de l'un de ses salariés. C'est l'inverse pour les entreprises qui utilisent le portage et qui elles, recherchent une compétence spécifique ou visent la réalisation d'une mission déterminée.

La question de la durée maximale du contrat en intérim est également remise en question. En effet, un contrat d'intérim ne peut excéder 18 mois. Or, si les agences d'intérim obtiennent le droit de proposer des missions en portage salarial, le risque est grand de voir les donneurs d'ordre faire alterner les statuts afin de s'affranchir de cette contrainte légale.

Ainsi le PRISME (Syndicat patronal de l'intérim) ne prend absolument pas en considération la distinction qui existe entre portage salarial et Intérim et souhaite au final créer un statut hybride que les agences d'intérim pourront proposer à leurs clients.
Cette situation créerait un conflit d'intérêt : en effet, les entreprises de portage salarial sont tournées vers les intérêts de leurs consultants, alors que les entreprises d'intérim s'attachent à privilégier les intérêts de leurs sociétés clientes.

L'OPPS (Observatoire Paritaire du Portage Salarial) qui regroupe le Sneps, la CFE-CGC, la CFDT et la CFTC, en appelle à une reprise des négociations sur une base assainie, c'est à dire « organiser » et non pas annexer l'activité. Si l'intérim souhaite faire du portage salarial, que cela se fasse dans un cadre approprié au travers de structures dédiées, et respectueuses des bonnes pratiques issues du retour d'expérience des acteurs majeurs de l'activité de portage salarial.

La CGT quant à elle, si elle ne s'inscrit pas directement dans le cadre de l'OPPS, rejoint les positions exprimées par ce communiqué.

A propos du SNEPS :

Les principales sociétés de portage salarial® ont décidé, en janvier 1998, de créer un syndicat professionnel et d'élaborer une charte de déontologie et de bonnes pratiques.
Le SNEPS a pour objet d'accompagner le développement des structures de portage salarial® et de leur délivrer un label de sécurité.

A propos de l'OPPS :
L'OPPS a été en 2006 par le Sneps, la CFE-CGC, la CFDT et la CFTC. Le 15 novembre 2007, ses membres, rejoint par la CICF (Chambre de l'Ingénierie et du Conseil de France), ont signé un accord destiné à encadrer la pratique du Portage Salarial et à apporter de substantielles garanties pour les salariés portés.
Cet accord est le fruit d'une longue concertation et résulte d'un réel dialogue social entre les représentants salariés et patronaux, sans intervention étatique, ni position idéologique. Il offre des garanties substantielles aux salariés (tant du point de vu individuel que collectif), et est le premier à encadrer cette activité.

En savoir plus : www.sneps.fr

Diversification dans le monde du freelancing, un nouvel acteur dans le monde du portage salarial.


M. PETYST DE MORCOURT Thibaut, déjà Président du conseil d’administration de la société Consultime SA, crée la société SPG, son nom commercial : Societe-portage.fr.

Ce n’est pas la première fois qu’un professionnel de la mise à disposition de freelances souhaite étendre son activité au portage salarial.

En effet Freelance.com, coté au Nyse Euronext (FR0004187367- ALFRE), acteur majeur du secteur « freelancing », a dans un premier temps créé une filiale nommée portage .com puis racheté Valor, l’une des plus anciennes sociétés de portage salarial.

La bourse des services informatiques HITECHPROS, cotée également au Nyse Euronext (FR0010396309- ALHIT), place de marché où l’offre et la demande de prestation de services informatiques se rencontrent, a dans un premier temps créé Hitechpros Staffing, service de courtage, puis Hitech Liberty, solution de portage salarial dédiée au monde de l’informatique.

Pourquoi cet intérêt pour le portage salarial ?

Pour le comprendre, il est nécessaire d’assimiler le mode de fonctionnement des sociétés de mise à disposition de freelances. Dans la plupart des cas, ces dernières passent un contrat d’assistance technique auprès de clients (finaux, intermédiaires, SSII , intégrateurs etc.. ) et passent un contrat de sous-traitance auprès de freelances. Freelances qui peuvent éventuellement passer par une société de portage salarial (dans l’informatique, je l’estime à 8%).

Ayant compris ce mode de fonctionnement, l’intérêt de créer des filiales, sociétés de portage salarial est facilement compréhensible

- Accéder à de nouveaux profils : Proposer une solution de portage salarial permet également de proposer aux compétences à la recherche d’un statut de salarié une solution intermédiaire ;

- Augmentation de la marge : Les marges dans la délégation de freelances vont de 10 à 20% ; proposer une solution de portage salarial aux freelances permet de prendre entre 5 et 12 points supplémentaires ;

- Augmentation du CA : Une fois la mission en délégation finie, le freelance n’a pas de raison de quitter la société de portage salarial pour d’autres missions, même si elles sont apportées par un confrère ou trouvées par le freelance lui-même.

Des dérives possibles ?

Des situations de quasi-monopole : Si l’ensemble des sociétés de délégation de freelances devait faire de même, ces sociétés auraient la possibilité de « fortement conseiller » aux freelances de passer par leur filiale pour accéder à leurs offres de missions.

Perte d’éthique du portage salarial : La principale différence entre le portage salarial et l’intérim est que dans le portage salarial c’est « le porté » qui trouve ses missions.

Dans le cas où une filiale trouve la mission et l’autre fait du portage salarial qu'en est-il réellement ?

Perte de liberté pour le Freelance : Si indirectement la société qui le porte, lui trouve également des missions, conservera-t-il son autonomie fonctionnelle ? Prendra-t-il le risque de refuser une mission par peur que l’on ne lui en propose plus ?

Rédigé par : Julien DURANT

jeudi 3 décembre 2009

Auto-entrepreneur : ce qu'on ne vous dit pas forcément


Des seuils de chiffres d’affaire tronqués

Les seuils de chiffre d’affaires à ne pas dépasser (80 000 euros HT pour les activités commerciales et 32 000 euros HT pour les activités de service) sont définis pour une année complète. Si vous avez démarré votre activité en milieu d’année, le chiffre d’affaires à ne pas dépasser doit être recalculé au prorata temporis du temps d’existence de votre activité.

Si par exemple, vous exercez une activité de service et que vous avez déclaré votre activité le 1er juillet, le seuil de chiffre d’affaires à ne pas dépasser pour vous est de 16 000 euros.

Certains demandeurs d’emploi pénalisés

Les demandeurs d’emploi ayant opté pour le régime de l’auto-entrepreneur ont la possibilité de maintenir leur indemnité chômage mais selon les cas, ils peuvent se voir défalquer sur leur allocation un forfait mensuel équivalent à 570 euros, au motif que le Pôle Emploi n’a pas connaissance des ressources dégagées par l’activité d’auto-entrepreneur.
Ce prélèvement n’est pas systématique et dépend de la politique de chaque Pole Emploi. Il est donc important de réaliser au préalable un point avec son conseiller Pôle Emploi pour connaître les règles en matière de cumul de revenus.

A noter : Si l’auto-entrepreneur n’a pas dégagé suffisamment de revenus pendant plusieurs mois, cette somme lui est par la suite remboursée.

Les limites de l’exercice à domicile

Pour des questions évidentes de coûts et de praticité, beaucoup d’entrepreneurs exercent leur activité chez eux. Mais attention, la législation est formelle : il est interdit de recevoir de la clientèle et de stocker de la marchandise à son domicile. Pour la loi, le local d’habitation n’est pas fait pour cela.
Pour l’instant le législateur ferme les yeux mais les conditions pourraient se durcir si des abus sont constatés. Les auto-entrepreneurs qui ont néanmoins besoin de stocker des matières premières ou de recevoir des clients peuvent très bien louer des bureaux partagés avec d’autres créateurs ou passer en bail mixte (la demande s’effectue auprès de sa mairie).

Contre un petit loyer mensuel, il est également possible de louer quelques mètres carrés dans des entrepôts de stockage, génèralement installés en périphérie des grandes villes.

L’intérêt du portage salarial

Les auto-entrepreneurs qui pensent dépasser les seuils de chiffres d’affaires autorisés (80 000 euros pour les activités commerciales et 32 000 euros pour les activités de service) peuvent passer par une société de portage. Ils sont alors considérés comme salariés et rien ne les empêche d’exercer une acticité en tant qu’auto-entrepreneur.
S’ils approchent ou dépassent les seuils de CA autorisés, ils peuvent continuer à prendre de nouvelles missions en portage salarial sans que cela remette en cause les avantages du régime auto-entrepreneur sous lequel ils sont par ailleurs inscrits.
Cette solution est notamment intéressante pour les créateurs qui ont un très gros client et quelques petites missions éparses. Dans ce cas, ils ont tout intérêt à facturer le gros client en portage, et les petits en auto-entrepreneurs.

Source : http://www.lentreprise.com

lundi 30 novembre 2009

Le travail à temps partagé décolle

Avec la crise, les salariés peuvent proposer leurs compétences à plusieurs entreprises pour retrouver un job.

Reconnu par la loi depuis 2005, le travail à temps partagé est un mode de travail qui commence à séduire les entreprises. En plus des actions d'information qu'elle mène régulièrement auprès des entreprises, la Fédération nationale des associations de travail à temps partagé, parmi lesquelles Compétences Pluri Entreprises (CPE) 31 à Toulouse, vient de dédier une semaine à ce mode d'emploi pour favoriser son décollage. Objectif des réunions organisées un peu partout en France : rappeler les multiples avantages qu'il offre tant aux demandeurs d'emploi qu'aux entreprises.

600 candidats à toulouse

« Dans la période actuelle, proposer ses compétences à plusieurs entreprises peut s'avérer plus payant que d'en démarcher une seule, surtout lorsqu'on est cadre ou assimilé, ce qui constitue l'essentiel des profils que nous accompagnons, fait observer Jean-Jacques Brodziak, directeur de CPE 31. Quant aux entreprises, nombreuses sont celles qui ont des projets mais ne savent pas comment les mettre en œuvre faute d'être en capacité de créer un poste à temps plein. Or, le travail à temps partagé peut être précisément un très bon levier de développement pour la multitude de PME de la région toulousaine. » CPE 31 tient ainsi à leur disposition un vivier d'environ 600 CV de candidats (généralement expérimentés) que l'association accompagne dans leurs démarches d'emploi. « Leurs expertises relèvent principalement du secteur des services : communication, secrétariat, paye, comptabilité, ressources humaines, juristes… Nous leur proposons une formation axée sur la relation avec l'entreprise, l'entretien d'embauche… Une formation qui donne de bons résultats puisque plus de 80 % retrouvent ensuite du travail. » Si CPE 31, association à but non lucratif, se contente de mettre en relation entreprises et candidats, depuis 2005, des entreprises de travail de temps partagé offrent également ce type de service sur Toulouse. Il s'agit surtout d'entreprises de travail temporaire qui proposent, en plus de missions, de postes en CDI… des « contrats de mise à disposition » (lire encadré). Une forme d'emploi qui peut être également proposée par des groupements d'employeurs et des entreprises de portage salarial.

Quel est le meilleur contrat ?

Cumuler plusieurs emplois prend parfois simplement la forme de plusieurs CDI classiques conclus avec plusieurs entreprises.

Le cumul de ces emplois peut alors atteindre au maximum 44 heures en moyenne par semaine.

Si vous passez par une entreprise de travail de temps partagé (ETTP), la loi stipule que le contrat « est réputé être à durée indéterminée».

Vous signez alors un contrat de travail à temps partagé avec l'ETTP qui conclue elle-même un contrat de mise à disposition avec l'entreprise utilisatrice.

Ce même contrat prévaut lorsque l'entreprise est adhérente d'un groupement d'employeurs, mais c'est un contrat de prestation de service qui sera en revanche signé si vous êtes rattaché à une société de portage salarial.

Dans tous ces cas, vous avez le statut de salarié, que vous pouvez également cumuler désormais avec celui d'auto-entrepreneur !

Source : http://www.ladepeche.fr

Entreprise de Travail à Temps Partagé (ETTP) : http://www.ettp.fr

mercredi 18 novembre 2009

L’intérim veut s’approprier le portage salarial, mais encore ?

Depuis des années, l’intérim fait du portage salarial sans le dire. Certaines sociétés d’intérim appellent ça de la « gestion administrative de ressources ».

Dans certains cas, c’est l’intérimaire qui amène le client, dans d’autres c’est le client qui envoie ce dernier vers la société d’intérim référencée auprès d’elle ; dans tous les cas, c’est l’intérim qui fait de l’additionnel.

Sur un chiffre d’affaires 2008 de 20,8 milliards d’euros pour l’ensemble de la profession (source : Observatoire du travail temporaire), cela représente en moyenne 10 %, soit près de 2 milliards d’euros (estimation de ma part).

S’y ajoutent plus de 450 millions d’euros réalisés par les sociétés de la Fédération nationale du portage salarial (FeNPS), du Syndicat national des entreprises de portage salarial (SNEPS), de l’Union des entreprises de portage spécialisées (UNEPS) ainsi que des entreprises non membres de structures représentatives, compte non tenu des prévisions de forte croissance du secteur suite à la réglementation de cette activité.

Nous avons un marché qui attire toutes les convoitises, dont celle des acteurs de l’intérim.

La position actuelle de l’intérim est de réserver aux cadres l’usage du portage salarial. On voit très bien leur intérêt car ça ne donnerait pas accès aux marchés de « gestion administrative de ressources » à ses concurrents, marchés qui resteraient donc pour eux captifs.

L’intérim a un autre intérêt pour le portage salarial : les cadres

En effet, l’intérim a du mal à toucher ce segment de marché, puisqu’il y a uniquement 1,6 % de cadres dans leurs effectifs d’intérimaires en 2008 (source : Observatoire du travail temporaire). Peut-être parce qu’ils sont plus « autonomes »…

Comment concilier autonomie et sécurité, voilà la vraie question

Autonomie et sécurité : c’est bien ce que recherchent les porteurs de projet qui utilisent le portage salarial.

Mais seront-ils vraiment autonomes et propriétaires de leur clientèle en passant par une solution de portage salarial proposée par une société d’intérim ?

La question se pose vu qu’il existe des milliers d’agences d’intérim en France et des dizaines de milliers de contrats-cadres passés avec des sociétés clientes (TPE, PME, grands compte, etc.).

Comment garantir aux portés que le client qu’il amènera à la société d’intérim ne sera pas, au mieux, démarché par cette dernière pour la vente d’autres prestations, au pire, contacté le jour même par la société d'intérim, parce que l'entreprise est déjà cliente, afin de lui proposer un autre profil avec de meilleures marges pour la STT ?

Franck MARCQ, PDG du groupe Ventoris

Source : http://www.ventoris.fr

mardi 17 novembre 2009

Portage salarial - Les négociation avancent

Le PRISME et les cinq organisations syndicales de salariés se sont réunis, les 11 septembre et 2 octobre derniers lors d’une commission mixte paritaire du travail temporaire.

Objectif : faire avancer et finaliser les négociations en matière de portage salarial.

Le PRISME s’est clairement positionné sur différents points :

- les entreprises de travail temporaire pourront faire du portage salarial en utilisant le réseau actuel
des agences d’emploi.

Le PRISME proposera des garanties, notamment en termes de formation des salariés permanents afin qu’ils mènent cette nouvelle activité ;

- l’entreprise cliente de la personne portée ne pourra être un employeur particulier;

- l’agence d’emploi devra élaborer un contrat à durée déterminée pour la personne portée.

Ce contrat sera conclu avec pour motif le portage salarial;

- le salarié porté aura le statut de cadre.

Ces avancées majeures permettront de rédiger un texte abouti lors des prochaines négociations.

Source : Le prisme magasine

lundi 16 novembre 2009

Patrons et salariés en même temps

La réunion (on dit « atelier ») commence à 9 h 30, à Lormont, au premier étage d'un bâtiment rose. Les locaux sont sommairement décorés, les tasses de café ne sont pas assorties. Certains baillent un peu.

On parle « projet », « entreprise », « étude de marché », « financements ». D'autres mots se glissent, un peu plus inhabituels dans ce type de rassemble- ment : « solidarité », « mutualisation »...

La dizaine de participants entame un tour de table. Ici, pas de costard cravate, ni d'attaché-case. Ils sont plutôt jeunes, facilement barbus, diplômés... et aux Assedics. Les « projets » tournent principalement autour de la culture ou d'Internet. Du « management culturel », de « l'intelligence créative » ou du « montage vidéo ».

Marie-José Daubigeon, la gérante de Coop'Alpha explique : « La plupart des projets que nous hébergeons s'articulent autour des services et ne demandent pas une mise de départ importante. »

« Un état d'esprit »

L'étrange structure gérée par Marie-Josée Daubigeon s'appelle une coopérative d'emplois. En 2006, lors de sa création par quatre associés, elle était la première à s'installer en Aquitaine. Depuis, les locaux de l'entreprise ne désemplissent pas.

Le principe : encadrer et accompagner des créations d'entreprise. « Les jeunes viennent vers nous avec des projets déjà ficelés. Pendant quelques mois, nous testons avec eux la viabilité de leur projet, ensuite ils deviennent salariés au sein de la coopérative. »

La coopérative prend alors 10 % du chiffre d'affaires. En échange, elle fait les fiches de paie et assure un statut de salarié. « L'originalité de la structure, c'est que les adhérents sont à la fois leurs propres patrons tout en bénéficiant de la protection de salarié », explique la gérante.

Une activité qui pourrait ressembler à du portage salarial. Marie-Josée Daubigeon s'en défend : « On est des militants ! Ici, il y a un état d'esprit auquel il faut adhérer. Nous partons d'un principe de la mutualisation des compétences et des réseaux. Chacun doit apporter sa pierre à l'édifice. L'idée est de faire naître des partenariats entre les différents entrepreneurs. »

120 retours à l'emploi

Subventionnée par les collectivités et jouissant notamment de partenariats avec Pôle emploi, la structure annonce 120 retours à l'emploi depuis sa création. « Nous considérons qu'à partir du moment où une personne a une compétence, elle peut réussir. Avec ce mode de fonctionnement, à la différence du portage salarial, nous pouvons nous permettre de ne pas privilégier les projets les plus faciles, on a parfois de vraies surprises ! », poursuit la gérante, qui avance seulement 15 % de refus au sein de la structure.

Autre originalité de la structure coopérative, les entrepreneurs ont la possibilité au terme d'un parcours moyen de deux ans et demi de devenir associés de l'entreprise. « C'est la prochaine étape de notre développement. L'an prochain, quatre entrepreneurs de la coopérative devraient devenir nos nouveaux associés. Les seuls critères sont la viabilité de leur activité sur le long terme et leur volonté d'adhérer à nos valeurs de mise en commun », explique Marie-Josée Daubigeon.

Une évolution qui pourrait aussi changer le visage de la coopérative. « Chaque associé vaut une voix. Tous les trois ans, nous désignons un nouveau gérant. L'équipe dirigeante de l'entreprise peut donc changer à la suite de nouveaux entrants ! »

En trois ans d'existence, l'ensemble des salariés de Coop'Alpha ont généré un chiffre d'affaires de 1 million d'euros, celui de la coopérative s'élèverait lui à 80 000 euros. Loin de la cotation en bourse.

Source : http://www.sudouest.com

vendredi 13 novembre 2009

Auto-entrepreneur, 35% ont du mal à convaincre des prospects de leur faire confiance du fait de leur statut.

"Auto-entrepreneur...qui es-tu?", c'est le titre explicite d'une enquête réalisée par les CCI Nantes St-Nazaire et l’Union des Auto-Entrepreneurs à l’occasion du 2ème Salon des Entrepreneurs Nantes Grand-Ouest.

Selon cette étude le régime d'auto-entrepreneur a été décisif pour 64% des répondants qui sans son existence n’auraient pas créé leur activité; 93% sont optimistes et s’attendent à voir leur activité devenir prochainement rentable, lorsqu’elle ne l’est pas déjà. En revanche ils sont 50% à avouer rencontrer des difficultés (62% ont des difficultés à trouver des clients, 36% ne savent pas comment fixer leurs prix, 35% ont des problèmes de financement et 35% ont du mal à convaincre des prospects de leur faire confiance du fait de leur statut).

Source : http://www.ecoles-entreprises.com

jeudi 29 octobre 2009

Auto-entrepreneur : Le ballon crevé

Tu vas voir, c’est super bien l’auto-entreprenariat, ca va super vite et tu peux bosser tout de suite.”

Voilà ce que j’ai pu entendre avant de me lancer. Je me suis dit “ololoh je vais prendre ça pour Chocolart !”. Oui, hélàs.

Mi-Juin

Je fais ma demande en ligne, avec signature électronique pour aller plus vite (LOL). Je reçois mon numéro de dossier et l’on me dit de patienter 15 jours pour avoir mon numéro SIRET. “Ouuuaaaah hallucinant la rapidité du truc !”

Mi-Juillet

Toujours pas de nouvelles un mois après, j’appelle l’urssaf afin de savoir où en est mon dossier. “Veuillez nous excuser monsieur, nous avons eut énormément de demandes ces dernières semaines, votre dossier va être traité prochainement.”

Mi-Août

Toujours pas de nouvelles, même pas un simple mail. Je rapelle donc l’urssaf qui me fait comprendre qu’au mois d’Août, c’est les vacances, et que ca n’avancera pas. Super.

Septembre

Première semaine, coup de téléphone à l’urssaf (again) qui me demande mon numéro SIRET pour pouvoir accéder à mon dossier. Enfin, j’appelle car je ne le connait pas ! Et justement, j’aimerai bien que l’on me le donne ! Ils me disent donc d’appeller le service “auto-entrepreneur” (0821 086 028) qui devrait me renseigner. Aussi sec, je compose le numéro, j’explique mon soucis et l’on me dit d’appeller l’INSEE, qui est chargé d’attribuer les numéros SIRET/SIREN.

L’insee n’a aucun numéro de téléphone sur leur site. Trop bien ! (pouce). J’ai du chercher l’adresse du centre INSEE des hauts de seine, taper l’adresse dans google maps pour pouvoir avoir un numéro de téléphone (merci google).

J’appelle donc enfin l’INSEE qui ne trouve aucune trace ne serait-ce que de mon nom. Et me demande d’appeller le service “auto-entrepreneur”, chose que je venais de faire juste avant.

C’est parti, on rappelle, ils prennent mon nom, mon adresse et mon tel, et me promettent de me rappeller la semaine suivante.

Fin-Septembre

No man’s land. Rien, pas un coup de fil, courrier ou email. Toujours pas de numéro de SIRET. Bardel ! Je rapelle le 0821 086 028 (je le connais par coeur ce truc…), ils ouvrent un demande “urgente” et je vais être contacté la semaine suivante.

Début Octobre

Toujours pas de nouvelles. Je rappelle, et là le comique prend le dessus. On me demande si cela fait bien la deuxième fois que j’appelle pour une demande urgente. En gros, le quota pour pouvoir être pris en charge, c’est deux appels…

Dossier transmis au service concerné, je demande quand même quand j’aurai une réponse ! - “sous 48h” -

Le lendemain, je reçois un coup de fil (donnez-moi un halleluyah !!) où l’on m’explique qu’au bout d’un mois, la demande d’auto-entrepreuneur est considérée comme terminée et clôturée, avec le numéro de SIRET reçu. Et que je dois refaire une demande en ligne.

Merveilleux. Quatres mois pour me dire qu’il faut que je recommence mon truc. Aucunes nouvelles de ce qui a bien pu se passer avec mon dossier et mon numéro. S’ils avaient pu me dire ça dès le mois de Juillet…

Je déteste les administrations. Entre la CPAM qui a perdu mon dossier (pas de sécu pendant 6 mois) et eux, ca commence à faire beaucoup, voir trop. Donc si vous vous apprêtez à faire les démarches pour votre micro-entreprise, sachez que si au bout d’un mois vous n’avez rien… vous pouvez tout recommencer !

Petite précision, même sans votre numéro SIRET, vous pouvez commencer à travailler et à facturer. Il suffit simplement de mettre “en cours d’immatriculation” à la place du SIRET sur vos factures. (merci à Julien)

Source : http://www.romainbibre.com/blog/

mercredi 28 octobre 2009

Freelance.com une perte nette de 0,6M€ sur le semestre

Au premier semestre 2009, *Freelance.com* a réalisé un chiffre d'affaires de 22,8 ME, en repli de 7% par rapport au premier semestre 2008. Dans un contexte de ralentissement économique qui s'est traduit par une forte rationalisation des dépenses IT, le semestre écoulé a été marqué par la bonne résistance de l'activité de freelancing, coeur de métier du groupe, qui a poursuivi sa croissance, à un rythme toutefois moins dynamique qu'au cours des précédents semestres.

En revanche, le pôle portage salarial, bien que toujours profitable, a souffert commercialement de la conjoncture et s'est inscrit en recul sensible sous l'effet conjugué d'une pression sur les prix, conséquence de la forte concurrence, mais également de la diminution du nombre de missions portées liée, entre autres, à l'émergence du statut d'auto-entrepreneur.

Le résultat d'exploitation semestriel s'établit à 56 KE, contre 107 KE au 1er semestre 2008. Le résultat net semestriel avant amortissement des survaleurs s'élève à -452 KE, intégrant notamment une perte exceptionnelle d'un montant de -265 KE compte tenu du règlement d'un litige commercial et de la comptabilisation de provisions pour charges exceptionnelles. En outre, le groupe enregistre également une charge d'impôt comptable de 177 KE, liée à la réduction de l'impôt différé actif.

En marge de cette publication, André Martinie, Président Directeur Général de Freelance.com a déclaré "Au premier semestre 2009, Freelance.com n'a pas été épargné par la conjoncture économique difficile mais a su témoigner d'une relativement bonne résistance, illustrée notamment par la stabilité de notre marge brute semestrielle en dépit d'une baisse de 7% de notre chiffre d'affaires. Même si le contexte de marché demeure à ce jour peu porteur, le troisième trimestre ne marquant pas d'amélioration de nos activités, nous demeurons confiants dans notre capacité à traverser la crise et profiter de la reprise économique, probablement dans le courant 2010.

C'est dans cette ambition que nous avons souhaité renforcer l'équipe dirigeante avec l'arrivée d'un Directeur Commercial & Marketing Groupe et d'un Chief Technology Officer. Afin d'accélérer son redéploiement commercial, le Groupe Freelance.com travaille actuellement à la création de nouvelles offres, toujours à destination des consultants indépendants, qui devraient voir le jour dans les prochaines semaines.

Source : http://www.boursier.com

mardi 27 octobre 2009

Auto-entrepreneur, j'ai été victime d'une tentative d'arnaque

Je tiens à attirer votre attention sur un courrier que reçoivent certains auto-entrepreneurs.

Ayant une allure officielle (n° siret, code APE, coordonnées personnelles), ce courrier vous demande de payer 79.90 euros après abattement de 50% - chanceux que vous êtes - pour de soit-disants "frais d’inscription".

Le voici:

Interpellé par ce courrier, je me suis rendu sur le site internet de l’URSSAF, l'organisme officiellement chargé de collecter les cotisations salariales et patronales. Il y est précisé que l’inscription est entièrement GRATUITE.

De plus, en y regardant de plus près, ce courrier laisse transparaître quelques malfaçons : la Marianne n’est pas présente, un envoi qui vient de Bélize (je ne savais pas que nous avions une administration française là-bas…), pas de numéro de téléphone pour contacter un interlocuteur, un chèque à un ordre (le CET) qui ne correspond à rien, un courrier d’accompagnement non signé, la date de création d’entreprise est aussi très curieuse puisque ce n’est pas une date précise, etc…

Ce courrier est également accompagnée d’une lettre, qui explique pourquoi la facture n’est pas très bien faite: "La correspondance a été détériorée en cours de traitement par une machine."

Selon cette lettre, la facture aurait été éditée par La Poste. Bref la fin, on ne sait plus qui est notre interlocuteur.


J’ai eu la chance de faire preuve de perspicacité mais je crains que beaucoup d’entre nous ne se fasse avoir.

Si vous avez une question, contacter le 0821 08 60 28 ou contacter l’URSAFF de votre région.

Sur Internet, plusieurs forums font aussi état de cette arnarque, qui semble se multiplier depuis quelques semaines.

Il est très inquiétant que nos coordonnées circulent de cette manière.

Je vous joins les photocopies de ce courrier. Vous comprendrez que mes informations personnelles ont été supprimées.

Sources : http://www.urssaf.fr

Comment se portent les Agences d'intérim en Ile de France ?

DES AGENCES D’INTÉRIM AUX AGENCES D’EMPLOI

Depuis 2005 et la suppression de la clause d’exclusivité de l’activité d’intérim, les groupes de travail temporaire ont élargi leur gamme d’activités et se positionnent désormais comme des prestataires en ressources humaines proposant non seulement la mise à disposition de personnel intérimaire, le recrutement permanent et le placement de chômeurs, mais aussi le conseil en matière de formation et d’évolution des métiers et qualifications.


En effet, les entreprises ont de plus en plus tendance à externaliser leur gestion des ressources humaines et les agences d’intérim cherchent à se positionner sur ce secteur moins soumis aux variations conjoncturelles et générant plus de valeur ajoutée.

L’outplacement, le management de transition et le portage salarial font également partie des pistes de réflexion des agences, tout comme le conseil en optimisation des coûts du travail temporaire, ou le conseil en gestion de la sécurité et des accidents du travail. C’est pourquoi les professionnels du secteur ont changé leur dénomination et se font appeler “Professionnels de l’intérim, services et métiers de l’emploi”.

Source : http://www.thewebconsulting.com

lundi 26 octobre 2009

6ème Meeting Intercontinental des experts IT indépendants : Pari réussi.


Le 22 octobre dernier, le 6ème Meeting Intercontinental des experts IT indépendants a réuni dans le prestigieux salon de l'hôtel INTERCONTINENTAL de l'Opéra Garnier, plus de 120 experts du secteur informatique et des télécoms ainsi qu’une vingtaine d’entreprises à la recherche de compétences externes.

Quel que soit leur statut juridique, créateurs d’entreprise, auto-entrepreneurs, EURL, SARL, portage salarial ; freelances en général et avant tout indépendants dans l’âme, cet événement a permis la rencontre entre l’offre et la demande dans un cadre luxueux et un climat informel.

Les freelances inscrits sur http://www.e-jobboard.com, le site des offres de mission du secteur informatique et des télécoms, seront informés par e-mail de la date du prochain événement .

Site : http://www.e-jobboard.com

Inscription : http://www.e-jobboard.com/Freelance_Inscription.php

Source : http://www.e-jobboard.com

mercredi 21 octobre 2009

Autoentrepreneur, «je ne suis pas crédible»


TEMOIGNAGES - Le régime d'autoentrepreneur continue de doper les chiffres de la création d'entreprise. Des internautes autoentrepreneurs nous livrent leurs témoignages et réactions.

Plus de la moitié des créations d'entreprises se réalise aujourd'hui sous le régime d'autoentrepreneur, d'après l'Insee. Un chiffre dont se félicite le secrétaire d'Etat chargé du Commerce et des PME, Hervé Novelli. Pourtant, dans les faits, certains autoentrepreneurs posent quelques limites à ce régime extrêmement simplifié.

AMBRE78 doit composer chaque jour avec les inconvénients de l'autoentreprise. «Autoentrepreneur depuis le 10 juin, mon fils Gontran, 22 ans à ma seule charge, est un créatif bouillonnant mais n'a aucune rentrée d'argent.» Web-agent, Gontran espère pouvoir faire de son autoentreprise une SARL. Il reste néanmoins à l'affût de tout autre opportunité de travail, quitte à délaisser son autoentreprise. «En théorie, ça ne mange pas de pain de passer par le régime autoentrepreneur, mais il n'est clairement pas viable», insiste AMBRE78 , expliquant par exemple qu'une «demande de crédit pour la création d'entreprise est purement et simplement inconcevable».

Steeve Buz, fondateur depuis mai 2009 de monconciergeattitre.fr et participant actif du forum auto-entrepreneur.fr, exprime également des inquiétudes sur la question.

Selon lui, l'autoentrepreneur «a peu de crédibilité vis-à-vis des partenaires et fournisseurs, notamment car il n'y a pas d'inscription à la chambre de commerce et aucune possibilité d'enregistrer officiellement un nom commercial. C'est le nom propre du créateur qui figure sur les documents officiels», regrette-t-il.

A plus long terme, Steeve Buz s'inquiète également pour l'évolution de sa retraite. «Nous cotisons seulement 1/3 de trimestre, normal vu le peu de charges que nous avons, mais ça reste très risqué», exprime-t-il.

Si Steeve Buz reconnaît une économie de 5.000€ réalisée grâce au régime d'autoentrepreneur, pour lui, «ce statut fabrique trop de sociétés fragiles et tout le monde peut devenir autoentrepreneur».

Une solution provisoire ou complémentaire

Malgré les quelques difficultés relevées par certains, l'autoentreprise n'en reste pas moins populaire. Depuis sa création en janvier 2009, le régime a fait ses preuves en termes d'efficacité, à condition de se lancer dans une activité qui s'y prête. Jean-Paul Debeuret, fondateur de la caravane des entrepreneurs, tient d'ailleurs à souligner qu'il est important de distinguer l'autoentreprise des autres régimes de création d'activité. «L'autoentreprise, c'est un vrai plus pour les salariés ou une manière de démarrer facilement pour les demandeurs d'emploi», affirme-t-il.

PourLakota qui apporte son aide à l'autoentreprise de sa femme trois jours par semaine, ce régime est une aubaine. «Au sortir de ses études, ma femme ne trouvait pas de travail. Du coup, elle a créé son autoentreprise, et je lui apporte mon aide en tant que conjoint collaborateur non salarié», témoigne-t-il, convaincu. «La seule difficulté a consisté à trouver une décennale et une responsabilité civile dans le cadre des activités de plomberie et peinture en bâtiment qu'elle exerce. Pour le reste, tout a été d une très grande simplicité.»

Retrouvez l'ensemble des témoignages et commentaires sur : Vous êtes autoentrepreneur, êtes-vous satisfait ?

Source : http://www.lefigaro.fr

vendredi 16 octobre 2009

Portage salarial : la rémunération minimum à l'ordre du jour

Syndicats et patronat se retrouvent aujourd'hui pour une nouvelle séance de discussion sur le portage salarial, système qui permet à un salarié de travailler un temps donné pour une entreprise en passant par un tiers - une société de portage - qui s'occupe de toutes les formalités administratives : facturation et recouvrement, protection sociale, etc.

Outre les participants habituels (les syndicats et la fédération patronale de l'intérim - le Prisme - à laquelle l'encadrement du portage salarial a été confié en 2008), la séance d'aujourd'hui réunira aussi pour la première fois les principales organisations patronales du secteur : SNEPS, FNEPS et Uneps. Cette réunion n'a cependant pas vocation à être conclusive, mais plutôt à préciser un certain nombre de points permettant d'encadrer le portage.

« On s'achemine vers la signature d'un accord le mois prochain », espère François Roux, délégué général du Prisme, en rappelant qu'une dernière réunion est programmée le 23 novembre.

Réservé aux cadres
Un nouveau projet de texte transmis aux syndicats précise la rémunération minimale, la durée du travail, ainsi que les problèmes de formation. La précédente séance ayant permis un accord sur le fait que le portage serait réservé aux cadres. Concernant le temps de travail, le projet d'accord propose que la durée soit de 173 heures par mois au maximum (1.827 heures par an). Des conventions de forfait annuel en jours sont également envisagées, dans la limite d'un plafond de 218 jours. En matière de rémunération, le projet d'accord propose que celle-ci soit fixée à 2.600 euros brut mensuels pour un emploi à plein temps. « Les conditions d'évolution de ce montant minimum feront l'objet de la négociation de la convention collective à élaborer », que les partenaires sociaux envisagent d'entamer.

Source : http://www.lesechos.fr

lundi 5 octobre 2009

Les syndicats et le patronat se sont mis d'accord vendredi pour réserver aux cadres le portage salarial

Développé dans les années 80, cette pratique est définie par le Code du travail comme un ensemble de relations contractuelles entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes.

Les négociations de vendredi doivent aboutir au plus tard en juin 2010.

"Nous acceptons de nous en tenir aux cadres", a indiqué à l'issue de la séance de négociation François Roux, délégué général de la fédération patronale de l'intérim, le Prisme, à laquelle l'encadrement du portage salarial a été confié en 2008.

Deux prochaines séances de négociations sont prévues le 16 octobre et le 23 novembre, M. Roux estimant qu'elles devraient être conclusives.

"Cela a bien avancé. Le projet d'accord est rédigé de façon à ce que les salariés portés aient le statut cadre", ont confirmé les négociateurs CFDT Jean-Pierre Gendraux et CFTC Philippe Vandelle. Il devrait avoir une portée de trois ans.

Plusieurs points font encore débat, et notamment le niveau minimum de rémunération et la volonté du Prisme d'imposer que les agences d'intérim puissent être des opérateurs de portage salarial.

"Notre peur est de voir se mêler intérim et portage avec toutes les dérives possibles. On a demandé qu'il y ait un service dédié et un personnel formé", a déclaré M. Vandelle (CFTC).

Le portage salarial concerne entre 5 et 20.000 équivalents-emplois à temps plein selon les sources, et en tout cas moins de 50.000 personnes. Mais même s'il reste marginal, les syndicats jugent important d'assurer un maximum de sécurité et de droits à cette forme de travail qui pourrait se développer. "Si vous commencez à déréglementer une profession, cela peut faire tâche d'huile", souligne-t-on à la CFTC.

Les modalités du portage salarial

L'accueil d'un intervenant dans une société dite de portage s'adresse généralement à des professionnels de haut niveau agissant comme experts, consultants, formateurs ou prestataires de services, entièrement autonomes dans leur prospection commerciale et leurs interventions en entreprises. L'avantage est que l'intervenant peut opérer dans un mode proche du travailleur indépendant sans avoir à monter sa propre structure juridique.

Le portage salarial se démarque très nettement de l'intérim sur deux critères. D'une part, l'action commerciale est faite par l'intervenant et non par la société de portage. D'autre part, l'intervenant n'a aucun lien de subordination avec l'entreprise cliente.

Le salarié porté négocie ses missions auprès de ses clients, et sollicite les services d'une société de portage afin que celle-ci prennent à sa charge le contrat de travail lui garantissant le statut protecteur de salarié.

Source : http://info.france2.fr

vendredi 25 septembre 2009

Ventoris Group, leader du portage salarial multi-activités, fête ses 10 ans.

En Mars 2010, cela fera dix ans que les fondateurs de Ventoris accompagnent les professionnels à la recherche d’un statut à la fois flexible et sécurisant.

Depuis 10 ans, l’équipe de Ventoris participe activement à la reconnaissance et à la professionnalisation du portage salarial.

Durant cette période, nous avons vu et fait évoluer cette profession. D’une simple transformation d’honoraires en salaire, elle est devenue un véritable accompagnement global : formation, accompagnement commercial, aide aux référencements auprès des entreprises, avancées sociales…

La date du 25 juin 2008 restera une date importante: l’entrée du portage salarial dans le Code du Travail.

Adhérent à la F.E.N.P.S. (Fédération Nationale du Portage Salarial), signataire de la Charte d'éthique qui garantit la sécurité et la protection des intervenants portés, nous participons à la négociation concernant la réglementation de notre activité avec le PRISME et les syndicats.

Aujourd’hui, le Groupe Ventoris, avec un capital social cumulé de plus de 900 000€ et un chiffre d'affaires dépassant les 13M€ en 2008, accompagne plus de 1 300 personnes à travers la France.

Grâce à son envergure nationale et au développement de filiales spécialisées, le Groupe Ventoris offre à chacun la possibilité de créer son activité en toute simplicité.

Demain, le portage salarial prendra la place qui lui est due autour de valeurs qui nous tiennent à cœur :
Outil de croissance - valorisation du travail - partage de la valeur ajoutée- épanouissement professionnel.

Nous réconcilions au quotidien le monde de l’entreprise, de l’individu et du travail.

Franck MARCQ

P.D.G. du groupe Ventoris
"L'homme de nouveau au coeur du projet."

Site : www.ventoris.fr

jeudi 24 septembre 2009

6ème Meeting Intercontinental des experts IT indépendants

Pour son 6ème meeting à l'hôtel INTERCONTINENTAL, PORTAGE SI, DIDAXIS et VENTORIS*, signataires de la Charte de Déontologie de la FeNPS (fédération du portage salarial), rassemblent plus de 10 entreprises, de la PME au grand groupe, en recherche de compétences d'experts indépendants, du développeur au DSI, et sur tous les métiers de l'informatique et des télécommunications.

L'objectif de cet événement est d'aboutir à la signature ou la présignature de plus de 500 000 Euros de contrats de prestation. Plus de 100 missions ouvertes seront proposées.

Evénement gratuit mais une participation de 12 € vous sera demandé pour les consommations sur place (remise d'un reçu avec TVA).

http://www.ventoris.fr, PDG Franck MARCQ
http://www.didaxis.fr, PDG, Guillaume CAIROU
http://www.portage-si.fr, PDG Christian PERSON
Ces 3 entreprises cumulent 32 000 000 € de CA annuels avec 5000 consultants "portés"

Fédération Nationale du Portage Salarial : http://www.fenps.fr

Pour s'inscrire à cet évènement : Cliquez ici


Source : viadeo.com

Freecadre, portage salarial

Société de portage salarial depuis 2001, Freecadre met au service des consultants seniors ou débutants mais aussi des auto entrepreneurs des outils de gestion de mission performants.

Portage salarial + gestion web = réactivité maximum !

Par le biais de son extranet en permanence en évolution, Freecadre permet à ses portés d’exercer leurs missions sans contraintes administratives lourdes.

Pour les portés :

- facturation en ligne
- relances clients en ligne
- historiques des factures en ligne
- fiches de salaires en ligne
- gestion des frais de missions en ligne
- modèles de contrats et devis

Tout est fait pour que le consultant salarié se consacre à ses missions.

Pour les clients :
- paiement par CB, chèques, virement
- historique des transactions

Freecadre est une entreprise de portage salarial avec une gestion 100 % internet, du sérieux et de la réactivité !
Quels types de missions facturer avec Freecadre ?
Freecadre est une agence de portage généraliste. Les métiers liés au batiment ne sont pas pris en charge.
Une section spécialisée est dédiée au portage immobilier avec la possibilité d’exercer le métier de négociateur immobilier indépendant.

Vos avantages sociaux
Avec freecadre vous pourez bénéficier d’un statut CADRE, d’une mutelle d’entreprise, d’un PEE …
Combien d’agences de portage salarial vous offrent ces avantages ?

Source : http://www.communique-de-presse-gratuit.com/

mercredi 23 septembre 2009

La société de portage salarial CALLEO rachète Action portage

Partenaire d’experts, CALLEO accompagne les consultants autonomes, les cadres et les dirigeants. Portage salarial, conseil, formation, accompagnement et recrutement : CALLEO a développé une expertise transversale qui en fait un groupe à part. Le groupe lyonnais, spécialisé en ressources humaines, entame aujourd’hui une croissance externe.

Le groupe CALLEO, acteur important du portage salarial sur le plan national, renforce son pôle Portage en acquérant la société ACTION PORTAGE. Cette dernière fut créée en 2003 par deux entrepreneurs lyonnais, Marc Atallah et Julien Ilardo. Tout comme les dirigeants de CALLEO, ceux-ci ont fait le choix, dès le lancement de la société, de positionner leur structure sur le domaine de la prestation intellectuelle. Leur rigueur leur a permit de recruter au fil du temps plus de 100 consultants, pour un CA supérieur à 3 M€ en moyenne.

« L’idée d’un rapprochement entre nos deux structures nous a semblé naturel », précise Jean-Charles VALET, président de CALLEO. « Nous partageons une vision du portage qui est proche, et CALLEO va permettre à nos consultants d’apporter une continuité ancrée dans la qualité ». Grâce à cette acquisition, CALLEO table sur un CA de 10 M€ en 2010. « Nous étudions actuellement d’autres projets de croissance externe sur le plan national, afin d’ancrer notre groupe dans une dynamique de succès ».

A PROPOS DE CALLEO :
Créée en avril 2004 à Lyon par Jean-Charles Valet, aujourd’hui Directeur Associé, l’entreprise compte à ce jour plus de 300 consultants-experts inscrits.
Membre actif du SNEPS*, dont Jean-Charles Valet est le président, CALLEO est aujourd’hui un groupe reconnu sur le territoire national, avec des bureaux à Lyon, Paris, Marseille, Bordeaux et Lille…
CALLEO est composé de deux sociétés : CALLEO Conseil et CALLEO Portage, pour une offre attractive, complémentaire et transversale en matière de ressources humaines.
CALLEO est membre du SNEPS* et certifié ISO 9001 et OPQCM.

Source : http://www.news-eco.com

Les nouveaux auto-entrepreneurs se tournent vers le portage salarial.


Les entreprises de portage salarial adhérentes à la FeNPS constatent un afflux de personnes sensibilisées par l'auto-entreprenariat et qui finalement se tournent vers le statut de porté. Elles représentent aujourd'hui plus de la moitié des nouveaux salariés portés et se situent essentiellement dans la tranche des 25 à 50 ans.

Ainsi Nathalie G., auto-entrepreneur de la première heure (janvier 09) à Toulouse : « souhaitant commercialiser auprès de particuliers ou d'hôtels des concepts marketing pour de faibles montants sans TVA, le statut d'auto-entrepreneur me permet d'être efficace et simple d'utilisation pour le client. Parallèlement j'exerce une activité de conseil en communication auprès de PME et de grands groupes et là en revanche j'ai du très vite basculer sur le statut de porté. En effet d'une part mes clients refusent des factures sans TVA et d'autre part j'ai réalisé que j'allais très vite atteindre le plafond des 32000 € et donc ne pas pouvoir travailler autant que je le souhaite ».

Comme le reconnaît le président de la FeNPS « le statut de l'auto-entrepreneur a le mérite considérable, dans une époque de raréfaction de l'emploi, de stimuler l'individu en lui facilitant un accès ou un retour à l'activité professionnelle. C'est un heureux complément au portage salarial ou au travail indépendant qui représentaient jusque là les seules autres alternatives pour une prise en main de sa carrière ».
Aujourd'hui le statut de porté est en voie de reconnaissance par le gouvernement. La Fédération Nationale du Portage Salarial s'est battue pour que le porté soit enfin au cœur des discussions sur la sécurisation du portage salarial et il semblerait qu'elle soit écoutée.

La conséquence de cet engagement est l'arrivée de nouveaux entrepreneurs dans le portage salarial, soucieux de sécuriser leur statut tout en gardant une autonomie dans leur activité.

Le portage salarial leur offre des atouts majeurs par rapport à l'auto-entreprenariat :
  • Importance du chiffre d'affaires : plus de 2000€ nets par mois.
  • La sécurité du statut de salarié: comparable à celle du salarié.
  • Déduction des frais engagés : déterminant selon l'activité.
  • La responsabilité civile assumée par la société de portage.
  • Un accompagnement dans les nombreux aspects incontournables d'une création d'activité, permettant à l'entrepreneur de se concentrer sur son cœur de métier.
Source : www.fenps.fr

Devenez Gérant de STAFF Portage Salarial pour le département 44


Description de l'entreprise :

Société de portage salarial, le Groupe STAFF a ouvert des agences en Bretagne et Pays de Loire afin d'offrir un service de proximité aux professionnels désirant bénéficier des avantages du portage salarial. Le Groupe STAFF, en plein développement, est aujourd'hui présent sur Saint-Brieuc, Brest, Rennes, Nantes et Angers.

Descriptif du poste :

Avec un partenariat soutenu du Groupe STAFF, vous avez l'opportunité de prendre la gérance d'une Agence de portage salarial STAFF dans votre région. Vous recruterez des consultants, travailleurs indépendants et leur ferez bénéficier des avantages du salariat en portage, vous deviendrez rapidement un acteur économique important dans votre bassin d'emploi.
Les agences déjà créées et équipées sont localisées dans des quartiers d'activités tertiaires sur Rennes, Nantes et Angers.

Profil pour ce poste :

Nous recherchons aussi bien des Cadres expérimentés* souhaitant créer leur société que des investisseurs purs voulant mettre en place leurs managers.

(*)Vous êtes peut-être cadre demandeur d'emploi et êtes éligible aux dispositions de l'ACCRE.

Un puissant réseau relationnel et le goût du management sont des qualités essentielles pour réussir ce challenge.
Les candidats sont donc des Entrepreneurs ayant la volonté de bâtir leur(s) propre(s) agence(s).

Cette activité conviendra parfaitement à une personne déterminée, indépendante, ayant un très fort relationnel et souhaitant créer sa propre activité au sein d’un groupe dynamique et sur un secteur d’activité en pleine croissance : le portage salarial. Cette activité est génératrice de revenus importants et récurrents à court terme.

Rencontrons-nous ! Contact : Michel KERVELLA Tel : 02 96 78 86 62
mkervella@staffportage.fr

Source : viadeo.com

lundi 21 septembre 2009

Entretien avec Christian Person, président, de Portage SI

Cela fait tout juste un an que la société de portage salarial Portage SI (P-SI) a vu le

jour. Un an et déjà une place bien ancrée dans le milieu. La jeune entreprise est lauréate du réseau Entreprendre et son président, Christian Person, a été élu en mars dernier membre du conseil d’administration de la Fédération Nationale du Portage Salarial (FeNPS). Des signes qui ne trompent pas : pour P-SI, le portage est avant tout un engagement.

P-SI s’est spécialisée dans le portage salarial pour les ingénieurs. Pourquoi ?

Nous sommes quatre associés à P-SI : deux sont ingénieurs, deux sont issus des ressources humaines et ont déjà accompagné des ingénieurs. Nous sommes donc familiers avec l’univers dans lequel vivent les personnes qui viennent chez nous. Nous voulons parler le langage de nos consultants pour les conseiller dans leur stratégie de carrière.

Par ailleurs, les ingénieurs ont tout intérêt à passer par le portage salarial. En effet, dans ce cadre, ils peuvent doubler leur salaire. Lorsqu’ils sont salariés d’une société de conseil, ils ne peuvent pas toujours se permettre le luxe de choisir leurs missions. Certains ont le sentiment de stagner au sein d’une même mission pendant deux ou trois ans, voire plus… et ne touchent seulement que la moitié de la facture émise par le client. Chez P-SI, 90 % de la facture revient à l’ingénieur, et c’est pourquoi nos consultants gagnent entre 4000 € et 6000 € nets par mois. Dans un secteur comme l’informatique, ils peuvent multiplier les contrats et vivre confortablement sans avoir à se préoccuper des questions administratives.

Malgré tout, ce n’est pas toujours évident d’abandonner le confort d’un salariat pour se tourner vers une société de portage comme P-SI ?

Le portage salarial permet de mener soi-même son activité, mais avec tous les avantages du salariat. En passant chez P-SI, le consultant garde ainsi une couverture sociale, touche un salaire mensuel et est déchargé des tracas administratifs.

Cela dit, nous souhaitons aller encore plus loin. Chez P.-SI, nous suivons une cinquantaine de consultants en recherche de mission. Certains sont déjà indépendants. D’autres ont toujours été salariés, parfois depuis des décennies, et ne sont pas nécessairement rodés aux aspects commerciaux de leur profession. Nous avons donc mis en place un parcours RH avec des coachings individuels et collectifs, afin de leur permettre de mettre le pied à l’étrier et de franchir le cap de l’indépendance.

Par ailleurs, nous essayons aussi d’être des créateurs d’opportunités. Nous savons qu’il est parfois difficile pour un ingénieur de démarcher des entreprises pour obtenir des contrats. Nous organisons donc, une fois par mois, des rencontres entre des directeurs de société et nos consultants. En aucun cas, nous n’intervenons dans le processus de négociation avec les sociétés clientes, responsabilité qui revient au consultant.

Quels sont les profils des consultants que vous accompagnez ?

Contrairement à l’idée reçue selon laquelle le portage salarial ne s’adresse qu’à des seniors (que nous accompagnons, bien entendu) mis en marge du système d’entreprise, P-SI accompagne majoritairement de jeunes ingénieurs, âgés de 25 à 35 ans et très tournés vers l’international. Nous choisissons évidemment de bons techniciens, mais comme dans tout recrutement, nous veillons à ce que d’autres qualités viennent compléter le savoir-faire. Un bon indépendant doit avoir le sens de l’éthique et avoir suffisamment de maturité pour gérer lui-même son affaire. Nous ne voulons pas de personnes qui créent des conflits avec leurs clients et nuisent ainsi à l’image de toute une profession. Il faut aussi avoir un excellent sens de la communication. Mais d’une manière générale, les ingénieurs qui se lancent sont la crème du milieu.

Source : http://www.cadremploi.fr

Société de Portage salarial : Didaxis prévoit de recruter plus de 100 consultants

Didaxis soutient depuis sa création un nouveau modèle entrepreneurial participant à la création d’entreprises et d’emplois.
C’est en effet l’entreprise la plus dynamique sur le marché

du portage salarial. Son chiffre d’affaires connait une croissance moyenne de plus de 80% par un an depuis trois ans. Didaxis cherche aujourd’hui à renforcer son périmètre d’intervention en régions.

Cette politique d’expansion en province passe la vitesse supérieure puisqu’une Direction Régionale vient d’ouvrir ses portes à Lyon. L’équipe permanente en place développe les activités du groupe pour les régions Rhône-Alpes et PACA depuis la deuxième ville de France et fait office de relais permanent pour les bureaux de Grenoble, Marseille et Nice.

« Sur les 1200 salariés que compte le groupe Didaxis, plus de 300 se trouvent dans le Sud-Est, faisant de cette région la plus active de France, juste derrière la région parisienne. Didaxis cultive l’esprit entrepreneurial et sait qu’en accentuant sa présence régionale, son action favorisera la création d’emplois et d’entreprises » indique Guillaume Cairou, Directeur général du groupe.

Après avoir conforté sa position de leader national du portage salarial, Didaxis met donc un point d’honneur à améliorer la qualité de ses services en se rapprochant de ses consultants, partenaires et entreprises régionales.

Cette ouverture répond à un double objectif : d’une part, faire profiter à cette région de la dynamique nationale du groupe, et d’autre part, permettre la création d’emplois avec le projet ambitieux de doubler le nombre de salariés Didaxis sur la région Sud-Est d’ici l’été 2010.

Didaxis compte également ouvrir de nouveaux bureaux dans les villes de Rennes, Bordeaux et Strasbourg, portant son nombre d’agences à 11 à partir de Septembre 2009.

En tant que membre de Croissance Plus, de l’Association Nationale des Directeurs des Ressources Humaines et de la Fédération Nationale du Portage Salarial, le groupe veut également diversifier ses activités.

Didaxis propose notamment des offres de portage pour les auto-entrepreneurs, les formateurs, les spécialistes en bilans de compétences, les intermittents du spectacle et les professionnels des services à la personne.

Didaxis en quelques chiffres

  • Un réseau de près de 5000 entrepreneurs sur l’ensemble du territoire
  • 2000 emplois créés depuis 2004
  • 2500 entreprises clientes
  • Une croissance annuelle de 80%
  • Un chiffre d’affaire approchant les 20 Millions d’Euros en 2009

A propos de DIDAXIS

Leader du portage salarial, le groupe DIDAXIS est une société de conseil qui permet à ses 1200 consultants et entrepreneurs d’exercer leur activité dans un cadre éprouvé et valorisant en France - Paris, Lille, Lyon, Grenoble, Nantes, Rennes, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Nice, Strasbourg - et à l’international dans plus de 25 pays. Spécialisée dans les métiers du conseil, de la formation, de l’ingénierie et des services, les consultants DIDAXIS interviennent dans des missions variées telles que l’implantation d’usine, la mise en œuvre d’ERP, le développement de nouveaux produits, l’aide à l’export pour le compte de clients tels que Areva, Bouygues, Coca Cola, Eurocopter, France 3, Heineken, Honda, Hospices Civiles de Lyon, Ineo Suez, Ministère de l’intérieur, RATP, Société Générale, Total, Veolia… Organisme de Formation et Centre de Bilans de Compétences, DIDAXIS est membre de la Fédération Nationale du Portage Salarial, Signataire de la Charte de la Diversité en Entreprise, Fondateur du Club des entrepreneurs et Membre de Croissance Plus, pour défendre ses valeurs fondatrices, à savoir un nouveau modèle entrepreneurial et un soutien à la création d’entreprises et d’emplois.

Source : http://www.communique-de-presse-gratuit.com

jeudi 17 septembre 2009

Auto-entrepreneur : 4.700 euros de chiffre d'affaires en moyenne au premier trimestre

L'Urssaf a rendu public les premiers chiffres sur les revenus des auto-entrepreneurs déclarés au 1er trimestre 2009. Pour les premiers auto-entrepreneurs déclarants, le chiffre d'affaires représente 4.700 euros en moyenne pour le 1er trimestre.

L'Union des Auto-Entrepreneurs précise que « Ce montant par trimestre équivauda vraisemblablement à près de 20 000 euros par an ». Sur le nombre total d'inscrits franciliens, 21.710 ont déclaré une activité. Et, en juillet 2009, l'Insee a recensé 178.340 auto-entrepreneurs sur 337.568 créations d'entreprises.

Ce statut s'applique à toute personne désirant exercer une activité commerciale en ligne et dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas, en 2009, les 80.000 euros pour l'achat/vente et 32.000 euros pour les services. En échange, il bénéficie d'une exonération de TVA et d'un régime social/fiscal simplifié (dispense d'immatriculation au registre du commerce, par exemple).

Source : http://www.neteco.com

Rapprochement stratégique entre Links Conseil et le groupe Actual

Links Conseil, qui réunit plus de 1.000 consultants en portage salarial, et le Groupe français Actual qui détient 100 agences d'emploi multispécialistes, viennent de signer une alliance stratégique et un partenariat actif dont le but est le développement de leurs activités.

L'évidente complémentarité des offres respectives de Links Conseil et du Groupe Actual a conduit leurs dirigeants à confronter leurs projets d'entreprise.

"Nous partageons des repères fondamentaux, précise Antoine Catta, Président de Links Conseil. Nous avons la même vision de l'évolution des besoins humains comme de la place du travail aux différents âges de la vie et nous abordons avec la même approche la révolution qui est en train de s'effectuer dans l'organisation des entreprises. Toutes ces bases de réflexion, tous ces points communs nous ont amenés à l'opportunité d'une alliance."

"Nous souhaitons accélérer le développement de notre offre de services, ajoute Samuel Tual, Directeur Général du Groupe Actual, et ce rapprochement va nous y aider. Nous avions déjà une structure de portage salarial mais nous ne possédions pas l'expérience ni le savoir-faire de Links Conseil. Je ne considère d'ailleurs pas cette alliance comme une simple opportunité conjoncturelle, mais plutôt comme une volonté commune d'unir nos forces vives. Les consultants, les demandeurs d'emploi ou les entreprises en recherche de compétences, vont pouvoir bénéficier de cette offre élargie", conclut-il.

UNE OFFRE COMPLÉMENTAIRE
Links Conseil propose à ses consultants un cadre juridique (portage/temps partagé) pour leur permettre de réaliser leurs prestations et met à leur disposition de nombreux services (formation, assurances, assistance commerciale et juridique, gestion administrative…).
De son côté, le Groupe Actual offre des solutions d'emploi flexibles : recrutement, travail temporaire, formation, accompagnement des demandeurs d'emploi, ainsi q'un certain nombre de programmes spécialisés (Handi'Act, Prévention des risques, emploi de seniors…)
Grâce à ce rapprochement, le Groupe Actual va pouvoir renforcer son offre en s'appuyant sur le réseau de consultants, d'experts et de formateurs de Links Conseil et sur son expérience en portage salarial et accompagnement des professionnels autonomes.
Quant à Links Conseil, il espère pouvoir augmenter de façon significative l'activité de ses consultants grâce à l'appui commercial de l'important réseau d'agences d'emploi multispécialistes d'Actual.

Source :http://www.infinites.fr

mardi 11 août 2009

Ventoris soutient les hommes de la gendarmerie nationale

Au delà de ce soutien financier, Ventoris, leader du portage salarial, accompagne l'ensemble des militaires souhaitant se reconvertir en créant leur propre activité.

Chaque année, près de 31 000 militaires quittent l'armée. Le ministère de la défense met à leur disposition des moyens d'accompagnement adaptés pour les aider à s'orienter et se former.

Sortir de l'armée, pour faire quoi ?

En premier lieu les gens pensent à la sécurité, mais l'armée regroupe de nombreux métiers comme la logistique, l'organisation, le management, le marketing, le bâtiment et bien d'autres encore.

Ainsi Ventoris s'inscrit dans le cycle de "l'après armée" pour permettre une reconversion par la création d' activité grâce au portage salarial.

Source : http://www.ventoris.fr

lundi 20 juillet 2009

Lancement du site web de l’OPPS (Observatoire Paritaire du Portage Salarial)


Créé en mars 2006, l’Observatoire Paritaire du Portage Salarial (OPPS) réunit les principaux syndicats acteurs du Portage Salarial (SNEPS, CICF, CFDT, CFTC et CFE-CGC).

Son rôle est de mieux appréhender la nature des activités qui sont aujourd’hui réalisées en portage salarial, les modalités d’organisation de sociétés organisées en portage salarial, et les modalités d’exercice de l’activité.

Le Portage salarial est une nouvelle forme d’organisation du travail, à mi chemin entre un travail salarié et une activité indépendante. Le Code du travail définit le portage salarial comme étant un "ensemble de relations contractuelles entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l’entreprise de portage".

Mais la définition précise du le portage salarial ne sera connue qu’à l’issue des négociations de branche qui se déroulent actuellement entre les syndicats et le Prisme (fédération patronale des sociétés d’intérim) et qui devraient aboutir d’ici juin 2010 (*).

L’OPPS participe, par l’intermédiaire de plusieurs groupes de travail, à l’élaboration d’une définition sécurisante du portage salarial, tant pour les entreprises de portage, pour les entreprises clientes que pour les portés.

Il est actuellement présidé par Madame Radhia AMIRAT, directrice associée de la société de portage ACPI (société membre du SNEPS, recommandée par le Munci).

Source : http://www.opps.pro/fr/accueil.html

mardi 23 juin 2009

Créez votre propre agence de portage salarial

Le groupe Ventoris leader du portage salarial toutes activités a décidé de se développer par le biais d’agences locales.

Aujourd‘hui, l’ouverture du portage salarial à toutes les activités et l’entrée du portage salarial dans le code du travail, permettent la création d’agences locales.

Pour rester dans la philosophie du portage salarial qui est un juste partage de la valeur ajoutée, nous avons décidé de donner la possibilité à de futurs chefs d’entreprise de créer leur propre agence de portage salarial.


Pour ce faire, nous avons mis en place un parcours associant formation et montée en puissance, le tout permettant un début d’activité sans capital.

Le chef d’entreprise commence comme Business Developer puis une fois un certain CA atteint, il crée son agence de portage salarial.

A ce jour, une agence témoin sur Bordeaux, une sur Paris au 1er août, et quatre Business Developers d’ores et déjà sont opérationnels.

Notre ambition est de couvrir la France en 2 ans, alors rejoignez nous !

Le profil

Ouvert à des profils de tous horizons dont les dénominateurs communs sont une bonne connaissance de son propre segment de marché, de son tissu régional, et le goût de l'autonomie :
Anciens DRH, professionnels du recrutement et de l’emploi (intérim, managers de transition, cabinet de placement, Pôle Emploi, APEC, association etc.) pour nos filiales du conseil, de l’informatique et de la formation ;
Courtiers en travaux, maîtres d’œuvre/ouvrage, architectes pour notre filiale du bâtiment.


Nous vous apportons :
- une enseigne nationale, Ventoris, avec son site web et son ERP spécifique au portage salarial ;
- une formation adaptée (réglementation, procédure interne, prospection commerciale) ;
- un outil de prospection éprouvé ;
- la possibilité de valoriser vos efforts (création de votre propre activité) tout en vous appuyant sur une structure existante ;
- la possibilité de proposer une solution de portage salarial professionnelle sans avoir à vous soucier de sa gestion au quotidien.

Envoyez votre CV et lettre de présentation à rh@ventoris.net

Ventoris

Le Groupe Ventoris avec un capital social cumulé de plus de 900 000€ et un chiffre d'affaires dépassant les 13M€ en 2008 accompagne plus de 1 300 personnes à travers la France.

Grâce à son envergure nationale et au développement de filiales spécialisées, le Groupe Ventoris offre à chacun la possibilité de créer son activité en toute simplicité.

Le groupe Ventoris est membre de la Fédération Nationale du Portage Salarial (FENPS), signataire de la Charte d'éthique qui garantit la sécurité et la protection des intervenants portés.

Source : http://www.ventoris.fr

mercredi 13 mai 2009

Portage salarial en informatique, 34% de croissance.




Ventoris IT société de portage salarial dédiée à l’informatique du Groupe Ventoris a connu une croissance de son CA de plus de 34% de 2007 à 2008.

Malgré le contexte économique, Ventoris IT société au capital de 280.100,00€ a su tenir ses objectifs.

Alors que certains de vos confrères connaissent des difficultés, comment expliquer ces chiffres plutôt satisfaisants?

Deux raisons à cela :

- malgré une croissance rapide, notre objectif a toujours été de rester à l’écoute des porteurs de projets. La satisfaction des professionnels utilisant nos services est notre préoccupation au quotidien ;

- dans les périodes où les gens ont comme objectif de maintenir voir d’améliorer leur pouvoir d’achat, les personnes recherchant une solution de portage salarial à bas coûts sont très souvent attirées par nos offres.

Quels sont vos objectifs 2009 ?

Deux priorités :

Maintenir un taux de croissance équivalent et tenter d’améliorer encore la qualité de nos services à des coûts extrêmement bas.

Permettre à d’autres sociétés de portage salarial de taille plus modeste, de résister à la crise en intégrant notre groupe tout en gardant leur autonomie.


Ventoris group
Le Groupe Ventoris avec un capital social cumulé de plus de 900 000€ et un chiffre d'affaires dépassant les 13M€ en 2008 accompagne plus de 1 300 personnes à travers la France.
Grâce à son envergure nationale et au développement de filiales spécialisées, le Groupe Ventoris offre à chacun la possibilité de créer son activité en toute simplicité.
Le groupe Ventoris est membre de la Fédération Nationale du Portage Salarial (FENPS) et signataire de la Charte d'éthique qui garantit la sécurité et la protection des intervenants portés.

Contact
Laurence TESTARD
Tél : 0 810 000 261 (Appel local)
contact@ventoris.net
http://www.ventoris.fr

Sécuriser le portage salarial sans dumping social


L’engagement et les propositions de la Fédération Nationale du Portage salarial.

C’est au cours de ce mois d’avril que les représentants du Travail temporaire doivent faire des propositions aux organisations de salariés sur le statut du porté. En effet la loi du 25 juin 2008 leur a confié les négociations pour la sécurisation du portage salarial. Cette même loi leur enjoint d’y associer les entreprises du portage et c’est donc dans ce cadre que la FeNPS apporte sa contribution.

Les spécificités de la Fédération, notamment à travers la pratique de nombreux métiers en portage et le grand nombre d’entreprises qu’elle anime (près de la moitié des portés en France), lui ont permis d’élaborer des solutions globales et transversales avec trois points forts :

1. Un vrai contrat de travail avec code d’activité spécifique appuyé sur une convention collective distincte : il n’est pas question d’un statut précaire, proche de l’indépendant.
2. Un cadre juridique sécurisant ouvrant le portage au plus grand nombre : au-delà des professions intellectuelles, il n’est pas question d’exclure du portage les très nombreux autres métiers qui bénéficient des avantages du statut depuis une dizaine d’année.
3. Une réglementation protégeant avant tout le salarié porté et encadrant clairement les cas de recours au portage : il n’est pas question de fragiliser le droit du travail en créant un sous-statut de salarié dont pourraient abuser les employeurs.

La FeNPS a élaboré un projet de convention collective incluant et détaillant ces points. Elle se propose de le présenter à l’ensemble des partenaires concernés dans le cadre des discussions en cours.

Et dans le contexte d’une situation économique difficile, il est important de rappeler que le portage salarial est une solution qui a fait ses preuves pour le retour à l’emploi de populations fragilisées comme les seniors et les femmes souhaitant retravailler. C’est également une formidable opportunité pour les jeunes qui veulent tester leurs capacités alors que le marché de l’emploi ne leur en laisse pas la possibilité.

Contact : Jacques Gosselin Délégué général jgosselin@fenps.fr 0 811 09 44 60

Source : http://www.fenps.fr