jeudi 29 octobre 2009

Auto-entrepreneur : Le ballon crevé

Tu vas voir, c’est super bien l’auto-entreprenariat, ca va super vite et tu peux bosser tout de suite.”

Voilà ce que j’ai pu entendre avant de me lancer. Je me suis dit “ololoh je vais prendre ça pour Chocolart !”. Oui, hélàs.

Mi-Juin

Je fais ma demande en ligne, avec signature électronique pour aller plus vite (LOL). Je reçois mon numéro de dossier et l’on me dit de patienter 15 jours pour avoir mon numéro SIRET. “Ouuuaaaah hallucinant la rapidité du truc !”

Mi-Juillet

Toujours pas de nouvelles un mois après, j’appelle l’urssaf afin de savoir où en est mon dossier. “Veuillez nous excuser monsieur, nous avons eut énormément de demandes ces dernières semaines, votre dossier va être traité prochainement.”

Mi-Août

Toujours pas de nouvelles, même pas un simple mail. Je rapelle donc l’urssaf qui me fait comprendre qu’au mois d’Août, c’est les vacances, et que ca n’avancera pas. Super.

Septembre

Première semaine, coup de téléphone à l’urssaf (again) qui me demande mon numéro SIRET pour pouvoir accéder à mon dossier. Enfin, j’appelle car je ne le connait pas ! Et justement, j’aimerai bien que l’on me le donne ! Ils me disent donc d’appeller le service “auto-entrepreneur” (0821 086 028) qui devrait me renseigner. Aussi sec, je compose le numéro, j’explique mon soucis et l’on me dit d’appeller l’INSEE, qui est chargé d’attribuer les numéros SIRET/SIREN.

L’insee n’a aucun numéro de téléphone sur leur site. Trop bien ! (pouce). J’ai du chercher l’adresse du centre INSEE des hauts de seine, taper l’adresse dans google maps pour pouvoir avoir un numéro de téléphone (merci google).

J’appelle donc enfin l’INSEE qui ne trouve aucune trace ne serait-ce que de mon nom. Et me demande d’appeller le service “auto-entrepreneur”, chose que je venais de faire juste avant.

C’est parti, on rappelle, ils prennent mon nom, mon adresse et mon tel, et me promettent de me rappeller la semaine suivante.

Fin-Septembre

No man’s land. Rien, pas un coup de fil, courrier ou email. Toujours pas de numéro de SIRET. Bardel ! Je rapelle le 0821 086 028 (je le connais par coeur ce truc…), ils ouvrent un demande “urgente” et je vais être contacté la semaine suivante.

Début Octobre

Toujours pas de nouvelles. Je rappelle, et là le comique prend le dessus. On me demande si cela fait bien la deuxième fois que j’appelle pour une demande urgente. En gros, le quota pour pouvoir être pris en charge, c’est deux appels…

Dossier transmis au service concerné, je demande quand même quand j’aurai une réponse ! - “sous 48h” -

Le lendemain, je reçois un coup de fil (donnez-moi un halleluyah !!) où l’on m’explique qu’au bout d’un mois, la demande d’auto-entrepreuneur est considérée comme terminée et clôturée, avec le numéro de SIRET reçu. Et que je dois refaire une demande en ligne.

Merveilleux. Quatres mois pour me dire qu’il faut que je recommence mon truc. Aucunes nouvelles de ce qui a bien pu se passer avec mon dossier et mon numéro. S’ils avaient pu me dire ça dès le mois de Juillet…

Je déteste les administrations. Entre la CPAM qui a perdu mon dossier (pas de sécu pendant 6 mois) et eux, ca commence à faire beaucoup, voir trop. Donc si vous vous apprêtez à faire les démarches pour votre micro-entreprise, sachez que si au bout d’un mois vous n’avez rien… vous pouvez tout recommencer !

Petite précision, même sans votre numéro SIRET, vous pouvez commencer à travailler et à facturer. Il suffit simplement de mettre “en cours d’immatriculation” à la place du SIRET sur vos factures. (merci à Julien)

Source : http://www.romainbibre.com/blog/

mercredi 28 octobre 2009

Freelance.com une perte nette de 0,6M€ sur le semestre

Au premier semestre 2009, *Freelance.com* a réalisé un chiffre d'affaires de 22,8 ME, en repli de 7% par rapport au premier semestre 2008. Dans un contexte de ralentissement économique qui s'est traduit par une forte rationalisation des dépenses IT, le semestre écoulé a été marqué par la bonne résistance de l'activité de freelancing, coeur de métier du groupe, qui a poursuivi sa croissance, à un rythme toutefois moins dynamique qu'au cours des précédents semestres.

En revanche, le pôle portage salarial, bien que toujours profitable, a souffert commercialement de la conjoncture et s'est inscrit en recul sensible sous l'effet conjugué d'une pression sur les prix, conséquence de la forte concurrence, mais également de la diminution du nombre de missions portées liée, entre autres, à l'émergence du statut d'auto-entrepreneur.

Le résultat d'exploitation semestriel s'établit à 56 KE, contre 107 KE au 1er semestre 2008. Le résultat net semestriel avant amortissement des survaleurs s'élève à -452 KE, intégrant notamment une perte exceptionnelle d'un montant de -265 KE compte tenu du règlement d'un litige commercial et de la comptabilisation de provisions pour charges exceptionnelles. En outre, le groupe enregistre également une charge d'impôt comptable de 177 KE, liée à la réduction de l'impôt différé actif.

En marge de cette publication, André Martinie, Président Directeur Général de Freelance.com a déclaré "Au premier semestre 2009, Freelance.com n'a pas été épargné par la conjoncture économique difficile mais a su témoigner d'une relativement bonne résistance, illustrée notamment par la stabilité de notre marge brute semestrielle en dépit d'une baisse de 7% de notre chiffre d'affaires. Même si le contexte de marché demeure à ce jour peu porteur, le troisième trimestre ne marquant pas d'amélioration de nos activités, nous demeurons confiants dans notre capacité à traverser la crise et profiter de la reprise économique, probablement dans le courant 2010.

C'est dans cette ambition que nous avons souhaité renforcer l'équipe dirigeante avec l'arrivée d'un Directeur Commercial & Marketing Groupe et d'un Chief Technology Officer. Afin d'accélérer son redéploiement commercial, le Groupe Freelance.com travaille actuellement à la création de nouvelles offres, toujours à destination des consultants indépendants, qui devraient voir le jour dans les prochaines semaines.

Source : http://www.boursier.com

mardi 27 octobre 2009

Auto-entrepreneur, j'ai été victime d'une tentative d'arnaque

Je tiens à attirer votre attention sur un courrier que reçoivent certains auto-entrepreneurs.

Ayant une allure officielle (n° siret, code APE, coordonnées personnelles), ce courrier vous demande de payer 79.90 euros après abattement de 50% - chanceux que vous êtes - pour de soit-disants "frais d’inscription".

Le voici:

Interpellé par ce courrier, je me suis rendu sur le site internet de l’URSSAF, l'organisme officiellement chargé de collecter les cotisations salariales et patronales. Il y est précisé que l’inscription est entièrement GRATUITE.

De plus, en y regardant de plus près, ce courrier laisse transparaître quelques malfaçons : la Marianne n’est pas présente, un envoi qui vient de Bélize (je ne savais pas que nous avions une administration française là-bas…), pas de numéro de téléphone pour contacter un interlocuteur, un chèque à un ordre (le CET) qui ne correspond à rien, un courrier d’accompagnement non signé, la date de création d’entreprise est aussi très curieuse puisque ce n’est pas une date précise, etc…

Ce courrier est également accompagnée d’une lettre, qui explique pourquoi la facture n’est pas très bien faite: "La correspondance a été détériorée en cours de traitement par une machine."

Selon cette lettre, la facture aurait été éditée par La Poste. Bref la fin, on ne sait plus qui est notre interlocuteur.


J’ai eu la chance de faire preuve de perspicacité mais je crains que beaucoup d’entre nous ne se fasse avoir.

Si vous avez une question, contacter le 0821 08 60 28 ou contacter l’URSAFF de votre région.

Sur Internet, plusieurs forums font aussi état de cette arnarque, qui semble se multiplier depuis quelques semaines.

Il est très inquiétant que nos coordonnées circulent de cette manière.

Je vous joins les photocopies de ce courrier. Vous comprendrez que mes informations personnelles ont été supprimées.

Sources : http://www.urssaf.fr

Comment se portent les Agences d'intérim en Ile de France ?

DES AGENCES D’INTÉRIM AUX AGENCES D’EMPLOI

Depuis 2005 et la suppression de la clause d’exclusivité de l’activité d’intérim, les groupes de travail temporaire ont élargi leur gamme d’activités et se positionnent désormais comme des prestataires en ressources humaines proposant non seulement la mise à disposition de personnel intérimaire, le recrutement permanent et le placement de chômeurs, mais aussi le conseil en matière de formation et d’évolution des métiers et qualifications.


En effet, les entreprises ont de plus en plus tendance à externaliser leur gestion des ressources humaines et les agences d’intérim cherchent à se positionner sur ce secteur moins soumis aux variations conjoncturelles et générant plus de valeur ajoutée.

L’outplacement, le management de transition et le portage salarial font également partie des pistes de réflexion des agences, tout comme le conseil en optimisation des coûts du travail temporaire, ou le conseil en gestion de la sécurité et des accidents du travail. C’est pourquoi les professionnels du secteur ont changé leur dénomination et se font appeler “Professionnels de l’intérim, services et métiers de l’emploi”.

Source : http://www.thewebconsulting.com

lundi 26 octobre 2009

6ème Meeting Intercontinental des experts IT indépendants : Pari réussi.


Le 22 octobre dernier, le 6ème Meeting Intercontinental des experts IT indépendants a réuni dans le prestigieux salon de l'hôtel INTERCONTINENTAL de l'Opéra Garnier, plus de 120 experts du secteur informatique et des télécoms ainsi qu’une vingtaine d’entreprises à la recherche de compétences externes.

Quel que soit leur statut juridique, créateurs d’entreprise, auto-entrepreneurs, EURL, SARL, portage salarial ; freelances en général et avant tout indépendants dans l’âme, cet événement a permis la rencontre entre l’offre et la demande dans un cadre luxueux et un climat informel.

Les freelances inscrits sur http://www.e-jobboard.com, le site des offres de mission du secteur informatique et des télécoms, seront informés par e-mail de la date du prochain événement .

Site : http://www.e-jobboard.com

Inscription : http://www.e-jobboard.com/Freelance_Inscription.php

Source : http://www.e-jobboard.com

mercredi 21 octobre 2009

Autoentrepreneur, «je ne suis pas crédible»


TEMOIGNAGES - Le régime d'autoentrepreneur continue de doper les chiffres de la création d'entreprise. Des internautes autoentrepreneurs nous livrent leurs témoignages et réactions.

Plus de la moitié des créations d'entreprises se réalise aujourd'hui sous le régime d'autoentrepreneur, d'après l'Insee. Un chiffre dont se félicite le secrétaire d'Etat chargé du Commerce et des PME, Hervé Novelli. Pourtant, dans les faits, certains autoentrepreneurs posent quelques limites à ce régime extrêmement simplifié.

AMBRE78 doit composer chaque jour avec les inconvénients de l'autoentreprise. «Autoentrepreneur depuis le 10 juin, mon fils Gontran, 22 ans à ma seule charge, est un créatif bouillonnant mais n'a aucune rentrée d'argent.» Web-agent, Gontran espère pouvoir faire de son autoentreprise une SARL. Il reste néanmoins à l'affût de tout autre opportunité de travail, quitte à délaisser son autoentreprise. «En théorie, ça ne mange pas de pain de passer par le régime autoentrepreneur, mais il n'est clairement pas viable», insiste AMBRE78 , expliquant par exemple qu'une «demande de crédit pour la création d'entreprise est purement et simplement inconcevable».

Steeve Buz, fondateur depuis mai 2009 de monconciergeattitre.fr et participant actif du forum auto-entrepreneur.fr, exprime également des inquiétudes sur la question.

Selon lui, l'autoentrepreneur «a peu de crédibilité vis-à-vis des partenaires et fournisseurs, notamment car il n'y a pas d'inscription à la chambre de commerce et aucune possibilité d'enregistrer officiellement un nom commercial. C'est le nom propre du créateur qui figure sur les documents officiels», regrette-t-il.

A plus long terme, Steeve Buz s'inquiète également pour l'évolution de sa retraite. «Nous cotisons seulement 1/3 de trimestre, normal vu le peu de charges que nous avons, mais ça reste très risqué», exprime-t-il.

Si Steeve Buz reconnaît une économie de 5.000€ réalisée grâce au régime d'autoentrepreneur, pour lui, «ce statut fabrique trop de sociétés fragiles et tout le monde peut devenir autoentrepreneur».

Une solution provisoire ou complémentaire

Malgré les quelques difficultés relevées par certains, l'autoentreprise n'en reste pas moins populaire. Depuis sa création en janvier 2009, le régime a fait ses preuves en termes d'efficacité, à condition de se lancer dans une activité qui s'y prête. Jean-Paul Debeuret, fondateur de la caravane des entrepreneurs, tient d'ailleurs à souligner qu'il est important de distinguer l'autoentreprise des autres régimes de création d'activité. «L'autoentreprise, c'est un vrai plus pour les salariés ou une manière de démarrer facilement pour les demandeurs d'emploi», affirme-t-il.

PourLakota qui apporte son aide à l'autoentreprise de sa femme trois jours par semaine, ce régime est une aubaine. «Au sortir de ses études, ma femme ne trouvait pas de travail. Du coup, elle a créé son autoentreprise, et je lui apporte mon aide en tant que conjoint collaborateur non salarié», témoigne-t-il, convaincu. «La seule difficulté a consisté à trouver une décennale et une responsabilité civile dans le cadre des activités de plomberie et peinture en bâtiment qu'elle exerce. Pour le reste, tout a été d une très grande simplicité.»

Retrouvez l'ensemble des témoignages et commentaires sur : Vous êtes autoentrepreneur, êtes-vous satisfait ?

Source : http://www.lefigaro.fr

vendredi 16 octobre 2009

Portage salarial : la rémunération minimum à l'ordre du jour

Syndicats et patronat se retrouvent aujourd'hui pour une nouvelle séance de discussion sur le portage salarial, système qui permet à un salarié de travailler un temps donné pour une entreprise en passant par un tiers - une société de portage - qui s'occupe de toutes les formalités administratives : facturation et recouvrement, protection sociale, etc.

Outre les participants habituels (les syndicats et la fédération patronale de l'intérim - le Prisme - à laquelle l'encadrement du portage salarial a été confié en 2008), la séance d'aujourd'hui réunira aussi pour la première fois les principales organisations patronales du secteur : SNEPS, FNEPS et Uneps. Cette réunion n'a cependant pas vocation à être conclusive, mais plutôt à préciser un certain nombre de points permettant d'encadrer le portage.

« On s'achemine vers la signature d'un accord le mois prochain », espère François Roux, délégué général du Prisme, en rappelant qu'une dernière réunion est programmée le 23 novembre.

Réservé aux cadres
Un nouveau projet de texte transmis aux syndicats précise la rémunération minimale, la durée du travail, ainsi que les problèmes de formation. La précédente séance ayant permis un accord sur le fait que le portage serait réservé aux cadres. Concernant le temps de travail, le projet d'accord propose que la durée soit de 173 heures par mois au maximum (1.827 heures par an). Des conventions de forfait annuel en jours sont également envisagées, dans la limite d'un plafond de 218 jours. En matière de rémunération, le projet d'accord propose que celle-ci soit fixée à 2.600 euros brut mensuels pour un emploi à plein temps. « Les conditions d'évolution de ce montant minimum feront l'objet de la négociation de la convention collective à élaborer », que les partenaires sociaux envisagent d'entamer.

Source : http://www.lesechos.fr

lundi 5 octobre 2009

Les syndicats et le patronat se sont mis d'accord vendredi pour réserver aux cadres le portage salarial

Développé dans les années 80, cette pratique est définie par le Code du travail comme un ensemble de relations contractuelles entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes.

Les négociations de vendredi doivent aboutir au plus tard en juin 2010.

"Nous acceptons de nous en tenir aux cadres", a indiqué à l'issue de la séance de négociation François Roux, délégué général de la fédération patronale de l'intérim, le Prisme, à laquelle l'encadrement du portage salarial a été confié en 2008.

Deux prochaines séances de négociations sont prévues le 16 octobre et le 23 novembre, M. Roux estimant qu'elles devraient être conclusives.

"Cela a bien avancé. Le projet d'accord est rédigé de façon à ce que les salariés portés aient le statut cadre", ont confirmé les négociateurs CFDT Jean-Pierre Gendraux et CFTC Philippe Vandelle. Il devrait avoir une portée de trois ans.

Plusieurs points font encore débat, et notamment le niveau minimum de rémunération et la volonté du Prisme d'imposer que les agences d'intérim puissent être des opérateurs de portage salarial.

"Notre peur est de voir se mêler intérim et portage avec toutes les dérives possibles. On a demandé qu'il y ait un service dédié et un personnel formé", a déclaré M. Vandelle (CFTC).

Le portage salarial concerne entre 5 et 20.000 équivalents-emplois à temps plein selon les sources, et en tout cas moins de 50.000 personnes. Mais même s'il reste marginal, les syndicats jugent important d'assurer un maximum de sécurité et de droits à cette forme de travail qui pourrait se développer. "Si vous commencez à déréglementer une profession, cela peut faire tâche d'huile", souligne-t-on à la CFTC.

Les modalités du portage salarial

L'accueil d'un intervenant dans une société dite de portage s'adresse généralement à des professionnels de haut niveau agissant comme experts, consultants, formateurs ou prestataires de services, entièrement autonomes dans leur prospection commerciale et leurs interventions en entreprises. L'avantage est que l'intervenant peut opérer dans un mode proche du travailleur indépendant sans avoir à monter sa propre structure juridique.

Le portage salarial se démarque très nettement de l'intérim sur deux critères. D'une part, l'action commerciale est faite par l'intervenant et non par la société de portage. D'autre part, l'intervenant n'a aucun lien de subordination avec l'entreprise cliente.

Le salarié porté négocie ses missions auprès de ses clients, et sollicite les services d'une société de portage afin que celle-ci prennent à sa charge le contrat de travail lui garantissant le statut protecteur de salarié.

Source : http://info.france2.fr